La
rénovation de nos pratiques quotidiennes au Parti Socialiste est un élément
important : elle est attendue par les militants et les sympathisants.
Appliquée
au niveau fédéral, elle doit se concevoir non pas comme une entrave, mais
comme un socle de confiance pour le travail en équipe, une opportunité d’ouvrir
le Parti plus largement sur la société, une meilleure répartition de moyens
d’actions pour les sections qui sont moins dotées, une garantie de transparence
et d’équitabilité pour tous.
Et
puis, dans ces temps obscurcis par l’abstention et la montée de l’extrême
droite, la capacité du Parti Socialiste à porter aux responsabilités politiques
des élus représentatifs de la population française est essentielle. Nous sommes
attendus de pied ferme sur le sujet par les électeurs.
Enfin,
plus près de nous, le changement radical de nos modes de fonctionnement dans
les Hauts-de-Seine constitue un levier majeur et incontournable pour préparer
les victoires collectives de demain.
Vous
trouverez ci-dessous des propositions très concrètes qui
concernent la parité, la diversité, la répartition des moyens financiers entre
les sections, la préparation et le déroulement des campagnes électorales, la
nécessité de formuler une vision politique adossée à une stratégie concrète
pour notre département à moyen et à long terme.
Pour
donner du poids et des moyens à la rénovation dans les Hauts-de-Seine (et
ailleurs aussi bien sûr) : signez cette contribution thématique.
A / Des élus et
des responsables politiques à l’image de la société
Garantir
la parité et la diversité pour les élections aux scrutins uninominaux, et dans toutes
les instances fédérales.
Aux
termes de l’article 15 de la
Déclaration de principe adoptée en 2008 : « Le Parti socialiste est féministe. Il
agit en faveur de l’émancipation des femmes. Il œuvre pour l’égalité entre les
femmes et les hommes, la parité et la mixité de la société ».
Concernant
la parité : la
Fédération des Hauts-de-Seine doit s’engager dans une
démarche exemplaire compte tenu du contexte politique spécifique de ce
département.
En effet
l’inégalité dite de genre entre hommes et femmes est la première des
inégalités, celle qui est transversale à toutes les autres, handicap,
diversité, sociale…
Malgré
quelques progrès, 72% de nos sénateurs et 73% de nos députés sont des hommes.
Pourtant,
c’est à travers la représentation politique que la société, à travers notamment
la Loi, peut
évoluer. « Une assemblée
législative entièrement composée d’hommes est aussi incompétente pour faire les
lois régissant une société composée d’hommes et de femmes que le serait une
assemblée entièrement composée de privilégiés pour discuter des intérêts des
travailleurs ».Jeanne Deroin, 1849.
Ainsi,
aussi bien dans les instances fédérales que dans la désignation des candidat (
e )s, ce n’est pas un objectif de parité qui doit être mis en œuvre comme ce
que nous avons pu observer lors du dernier Congrès mais une réelle volonté
paritaire.
1°) La parité dans les instances
fédérales :
à l’instar du gouvernement Ayrault, la parité doit être strictement appliquée pour l’ensemble des instances fédérales à l’instar de notre conseil fédéral :
à l’instar du gouvernement Ayrault, la parité doit être strictement appliquée pour l’ensemble des instances fédérales à l’instar de notre conseil fédéral :
§
direction fédérale : le
Premier Fédéral ou la Première Fédérale
devra s’assurer d’une représentation paritaire dans le choix de ses adjoints.
§
bureau fédéral : la parité
devra être respectée par chaque motion représentée au sein de l’organe exécutif
de la Fédération
§
secrétariat fédéral : il
devra également obeir à une représentation paritaire et sortir des domaines
« traditionnellement » réservés aux femmes (petite enfance, famille,
social…).
§
commissions électorales :
chaque motion s’assurera d’envoyer des représentants paritaires dans le cadre
des désignations des candidatures en commission électorale.
Par
ailleurs, au sein des sections, les femmes devront également être impliquées
dans les choix locaux afin de permettre l’émergence de nouveaux talents.
Des
formations thématiques (histoire du Parti socialiste, économie, problèmes de
société) et en communication (prise de parole en public, savoir mener un
débat…) devront être assurées par le Secrétariat fédéral en charge de la
formation.
2°) La parité dans la représentation
politique :
Nonobstant
l’obligation que les investitures à des élections soient examinées par des
commissions électorales strictement paritaires, l’avis de la commission
statutaire Egalité et droits des femmes deviendra obligatoire.
La moitié
des territoires concernée par une échéance électorale sera réservée
« femmes ».
Ces
réservations prendront en compte les candidatures féminines ainsi que la
gagnabilité du territoire à partir d’une étude objective des derniers résultats
électoraux des territoires concernés.
Il ne
s’agit pas de préjudicier à un candidat masculin de terrain et susceptible de
gagner un territoire ou de se maintenir mais de favoriser l’émergence de femmes
aux responsabilités politiques.
Cette
appréciation entre les différents intérêts en présence devra se faire sur la
base de critères objectifs, énumérés, votés par le conseil fédéral et
applicables à tous les territoires.
Il
convient dès 2012 de passer d’une parité quantitative à une parité qualitative.
La parité ne doit plus être une variable
d’ajustement mais devenir une véritable finalité.
B / Exemplarité démocratique
La
proposition est formulée depuis de longues années, c’est un engagement de
campagne de François Hollande, rappelé par Jean-Marc Ayrault dans son discours
de politique générale à l’Assemblée nationale. Singularité française, elle est
limitée ou interdite dans les autres pays européen par le législateur voire par
les partis eux-même.
- Instaurer
le mandat unique pour les parlementaires, les membres de l’exécutif régional et
départemental et les membres de l’exécutif des municipalités.
- En cas
de cumul des mandats, un pourcentage des indemnités plus important sera reversé
par l’élu(e) à la fédération pour son fonctionnement et la péréquation des
sections.
- Entamer
une réflexion sur le statut de l’élu.
C / Un
fonctionnement fédéral structuré
-
Le Bureau Fédéral fixe les objectifs des secrétaires fédéraux après débats et
vote du Conseil Fédéral.
- Mise en place d’un secrétariat fédéral resseré à
20/25 personnes.
-
Le secrétariat fédéral présente un bilan moral et financier au moins une fois
par an au Conseil Fédéral et à chaque Bureau Fédéral sur la trésorerie.
- Dans la
continuité, un projet fédéral est présenté annuellement (objectifs, moyens,
priorités, budget) et voté.
- A
chaque période électorale, des objectifs et un fonctionnement spécifiques sont
présentés et débattus préalablement.
D / Vie
fédérale & moyens financiers
-
Organiser des débats de fond sur les sujets nationaux et départementaux
régulièrement, des conférences militantes.
- Donner
des moyens à la formation des militants et des élus
- Inviter
des personnes extérieures au PS à intervenir et débattre
-
Respecter le vote des militants.
-
Prioriser les moyens financiers de la fédération en lien avec son projet et ses
objectifs.
-
garantir une solidarité financière entre les sections.
E / Commissions électorales
- Respect
de l'équité entre les différents candidats à la candidature garantie sous la responsabilité du
bureau fédéral.
- Accompagnement
individuel de toutes les candidatures.
-
Présence du secrétaire fédéral au droit des femmes avec droit de vote.
- bilan
des listes ou candidatures proposées par la commission présentée en Conseil
Fédéral.
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